"Les pionniers de l'industrie nucléaire étaient bien conscients de ces problèmes (...) il est plus qu'inquiétant de se rendre compte que l'industrie nucléaire semble maintenant se comporter comme toute autre industrie: non-respect des procédures, coupes diverses dans les budgets, et manques d'intégrité. Pensons à ENRON et d'autres encore.
La fuite [de Sellafield], non détectée pendant plusieurs mois et quasiment inaperçue dans la presse, a conduit à la fermeture, pour nombreux mois, de l'usine de retraitement de Sellafield et à des pertes finacières colossales dont le contribuable fera les frais.
(...) le même esprit d'irresponsabilité qui a causé Tchernobyl est en train de se répandre, malgré l'existance d'un système qui a été conçu pour rendre Tchernobyl impossible, à cause d'une avidité aveugle à l'égard de l'argent."
Georges Charpak, "De Tchernobyl en tchernobyls", Odile Jacob, pp. 8-9, 2005.
Quando leio Charpak (que trabalha na indústria nuclear civil francesa) a queixar-se de irresponsabilidade e de avidez cega pelo dinheiro não posso deixar de pensar em Patrick Monteiro e no conjunto de patos bravos que o rodeiam.
Chernobyl 20 anos depois
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