segunda-feira, agosto 25, 2008

Bendit brilhante sobre a Turquia

En Novembre dernier j'ai parlé aux télévisions, aux étudiants de l'université du Bosphore... J'ai été invité tant par des journaux islamistes que libéraux, et je tenais systématiquement le discours suivant: "Vous savez que, avec les Verts, je suis pour l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne. (...) Mais il faut que vous ayez conscience des types de changements que cela va engendrer chez vous. Je vous donne un exemple: capitale de la France, Paris: le maire de Paris, homosexuel. Capital de l'Allemagne, Berlin: le maire de Berlin, homosexuel. L'entrée de la Turquie, cela veut dire, dans quinze ou vingt ans, un maire d'Istanbul qui pourrait être homosexuel! Oui ou non?" Et là, le débat a réellement commencé. D'après vous, comment ont réagi les journaux turcs? C'était à la une! Un vrai débat a eu lieu et ils ont commencé à regarder leur propre histoire. (...) Dans le feu de ce débat public, un écrivain turc kurde n'a carrément pas hésité à se déclarer homosexuel et candidat à la mairie d'Istanbul.

"Forget 68", Daniel Cohn-Bendit, Ed. L'Aube, 2008, pag. 109


Esta passagem é um exemplo excelente daquilo que deveria ser o trabalho de um eurodeputado quando visita um país "difícil": despertar aquilo que há de melhor numa sociedade, através do debate, mas sem conceder a receios de contrariar as sumidades espirituais e tradicionalistas do sítio.

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